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Laputa, le château dans le ciel

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les avis de Cinemasie

16 critiques: 4.19/5

vos avis

62 critiques: 4.13/5



Marc G. 4.75 En un mot : Magnifique. tout simplement
Gaetan 4.5 Le premier film et le premier succés du studio Ghibli
Junta 4.5 Laputa s'inscrit parfaitement dans la filmo de Miyazaki, un magnifique anime.
Xavier Chanoine 4.25 Les ailes du paradis.
Arno Ching-wan 4.25 Un gros merci à la bergère et au ramoneur !
Ikari Gendo 4.25 Un très bon anime, mais pas le meilleur Ghibli
Sonatine 4.25 Réjouissant à tout niveau. Quand Myasaki cotoie Assimov.
drélium 4.25 Et une perle d'aventure, une ! Mais pas la plus belle du studio.
Ghost Dog 4.25 Un grand film d'aventures écolo.
==^..^== 4 Quand la nature reprend ses droits.
MLF 4
François 4 Encore un excellent film du studio Ghibli, drôle et rythmé
Ordell Robbie 3.75 Un Miyazaki déjà plus "tenu" que Nausicaa.
Alain 3.5
Tenebres83 3.5
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Le premier film et le premier succés du studio Ghibli

Laputa, le château dans le ciel est le premier film réalisé par Miyazaki Hayao dans le cadre du Studio Ghibli. Pour un coup d'essai, c'est un coup de " maîtres ", vu le staff technique : Miyazaki Hayao comme réalisateur, Joe Hisaishi comme compositeur, Takahata Isao comme producteur et Kondô Yushifumi comme animateur. Ce sont les 4 personnes à l'origine du succès du studio Ghibli.

Pour ce film, Miyazaki a frappé très fort, inaugurant de la meilleure façon le studio. Les dessins des personnages et des décors sont magnifiques et n'ont rien perdu depuis 1986. La musique est comme d'habitude en totale adéquation avec les images grâce à une très bonne mise en scène. Elle est des plus captivante, les scènes contemplatives ou effrénées s'enchaînent sans temps mort, servies par un scénario qui reprend les deux grandes passions du réalisateur : l'aviation et la nature par l'intermédiaire de Laputa, qui est construite autour d'un arbre géant. Nous retrouvons aussi ses autres marques de fabrique : l'amitié entre les personnages, des personnages secondaires hauts en couleurs comme le sont les pirates. D'autres influences plus européennes sont aussi présentes : Jules Verne ou Jonathan Swift, l'auteur des Voyages de Gulliver.

La seule exception réside dans le personnage de Muska : il est le seul héros de Miyazaki, qui soit foncièrement méchant et cruel et dont la conduite n'est dictée que par sa cupidité, sans aucun lien avec un code d'honneur. Ceci est suffisamment rare de sa part pour le signaler.

Ce film, comme tous les autres films du studio Ghibli, est une pure merveille, qui mérite plus qu'un simple détour : il est à revoir tout simplement



04 février 2001
par Gaetan




Les ailes du paradis.

C'est une évidence, le studio Ghibli est ce qui se fait de mieux en terme d'animation depuis des années. Le château dans le ciel, premier film du studio est une petite merveille comme on n'en fait plus, du moins, hors studio Ghibli. De telles oeuvres, de tels poèmes écolo se font de plus en plus rares, la mode étant à présent principalement axée sur l'auto-dérision et l'auto-critique de notre monde, agrémenté de touches d'humour, de rap et de blagues foireuses. Messieurs Disney et Dreamworks, la sortie est au fond à droite. Le château dans le ciel nous narre les mésaventures d'une fillette répondant au très joli nom de Sheeta, proie de l'armée et de pirates car celle-ci possède sur elle une pierre de lévitation lui permettant de voler, et indiquant au-delà des cieux, le chemin qui mène à Laputa, vaste château aérien (quelle idée de géni!) abritant des trésors inestimables. En essayant désespérement de quiter le Zepelin technologique dans lequel elle voyagait, elle tombe par les plus grands des hasard dans un petit village, recueillit par Pazu, petit débrouillard et minier à ses heures. La petite ne le sait pas encore, mais l'armée et les pirates de l'air veulent à tout prix sa pierre magique. Le film se divise en plusieurs parties franchement distinctes. La pourchasse, le voyage vers le château puis les assauts à l'intérieur. Grande course-poursuite à travers les chemins de fer, dans les airs, sur terre puis sous-terre, le rythme s'affole jusqu'à l'épuisement total. Les pirates, emmenés par une mère hallucinante (surnomée Tantine) font tout en leur possible pour récupérer le diamant, quitte à défier tous les dangers. Scènes hallucinantes sur les chemins de fer où l'hystérie prend littéralement le dessus, bagarre entre homme sur la place de marché (non sans rappeler plus tard celle de Porco Rosso) où les mandales s'enfilent comme des perles. On hurle de rire, on verse une larme.

Cette larme est bien sûr belle et bien là tant l'univers, l'onirisme et la tendresse proposés sont ici déroutants. La relation d'amitié/amour entre Pazu et Sheeta est adorable, les émotions nous submergent jusqu'à que l'on se rende compte que les pirates ne sont finalement pas si méchants, même au fond carrément gentils. Tantine est franchement magique en vieille femme Capitaine péteuse de plomb à tire la rigo mais au grand coeur. Ils s'uniront finalement pour aller à Laputa et ramener le plus de trésor possible, pour en laisser le moins à l'armée. D'ailleurs, l'armée présentée fait quasiment penser à celle de 39-45. Totalitaire, dictatoriale, violente et sans concessions (Sheeta en prendra pour son grade), puis usant et abusant des canons destructeurs de Laputa, non sans rappeler les désastres de la bombe nucléaire d'Iroshima et Nagasaki par les américains. Au-delà de la violence parfois hallucinante du film (avec Mononoké, sûrement l'animé le plus violent de Miyazaki), se cache une poésie écologique fascinante. Le château est gardé par des robots protecteurs des lieux et de la nature. Un des robots ira même jusqu'à offrir une fleur à l'adorable Sheeta afin qu'elle la dépose sur la tombe d'un robot défunt. C'est sûr, Miyazaki sait y faire question magie et poésie, surtout quand le trait de crayon va avec ! Certes, le poids des ans se ressent (ses dessins s'améliorant avec le temps), mais la qualité du chara-design, la beauté des pastels et la richesse des détails font que l'on en prend plein les mirettes. Que dire aussi de la formidable partition de Joe Hisaishi?

Bourré d'humour, d'action et de tendresse (quoi de mieux comme cocktail) Laputa est un dessin animé extraordinaire, annonçant ses futures chefs d'oeuvre, fondamentalement dans la même lignée, où la nature reste l'élément central.

Esthétique : 4.25/5 - Maîtrise remarquable de l'animation, beauté intrinsèque des décors. Musique : 4.75/5 - Instru' parfois vieillote, mais que de thèmes extraordinaires. Interprétation : -/5 Scénario : 4.75/5 - Personnages fantastiques et intrigue superbement rythmée.

21 mars 2006
par Xavier Chanoine




Un très bon anime, mais pas le meilleur Ghibli

Plus je vois de films des studios Ghibli, moins je pense qu'il est possible d'être déçu par l'un d'eux. A l'image des autres films du studio, Laputa est une réussite.

Réussite sur un plan technique tout d'abord. L'animation est parfaite, la musique excellente et admirablement dans le ton du dessin animé (décidément, Joe Hisaichi est pour moi LE compositeur de musiques de films), le dessin est très bon, surtout compte tenu de l'époque.

Réussite sur le plan de l'intrigue ensuite. Même si celle-ci ne vaut pas, à mes yeux tout du moins, celle de Princesse Mononoké ou de Nausicaä de la vallée du vent, l'histoire est des plus attrayantes.

Un Ghibli classique, où l'on retrouvera le thème de la nature et des avions, deux sujets chers à Miyazaki Hayao, de l'amitié et de l'amour pur, et de nombreux personnages proches des autres œuvres du maître (La voiture des pirates très proche de celle de Sherlock Holmes, tout comme la masse des soldats rappelle celle des hommes de Scotland Yard dans cette même série, en fait bon nombre de dessins et de personnages semblent proche de ceux de cette série mythique).

Un très bon anime donc, qui ne vous transportera pourtant pas autant que Mon voisin Totoro ou Princesse Mononoké.



03 février 2001
par Ikari Gendo




Un grand film d'aventures écolo.

Cette petite merveille d’anime nous replonge dans notre enfance lointaine, à l’époque des Ile au Trésor, Sherlock Holmes et consorts. Ce n’est pas un hasard si je cite ces 2 exemples, car dans Laputa, le scénario s’appuie sur l’Aventure avec un grand A et l’Enquête policière avec un grand E, soit 2 moteurs aussi excitants que fédérateurs. Les 2 héros, Sheeta et Pazu, qui sont comme par hasard des enfants de 10 ans (Tom Sawyer et Le Tombeau des Lucioles ne sont pas loin), vont être confrontés à toutes les difficultés du monde pour réussir à découvrir le Château de Laputa, qui selon la légende flotterait dans les airs et dominerait le monde depuis des lustres.

Ainsi, après une première partie très drôle et très enthousiasmante qui peut se résumer à une course-poursuite terrestre entre pirates (pas si méchants), armée (pas si gentille) et gosses qui possèdent une pierre de lévitation, on décolle assez vite du sol pour rester dans les airs jusqu’à la fin. De là-haut, Miyazaki nous délivre un formidable message écolo et antimilitariste derrière une mise en scène riche et entraînante : le Château de Laputa se révèle être une métaphore de l’humanité : au sommet, la nature régit le lieu, un lieu paisible où les robots sont programmés pour veiller sur des nids d’oiseaux… Un vision naïve mais ô combien ravissante. Au contraire, le sous-sol est en proie à toutes les perversions humaines de guerre et d’anéantissement, où l’on retrouve des robots guerriers et une force de frappe nucléaires à l’origine de la destruction de Sodome, et peut-être aussi à l’origine de l’horreur d’Hiroshima et de Nagasaki…

Heureusement, grâce au courage des 2 enfants (rappelons que la vérité sort toujours de leurs bouches), ce sous-sol cauchemardesque sera détruit et la partie haute de Laputa, c’est-à-dire la nature, reprendra ces droits. Et alors, on n’a pas le droit de rêver un peu ?



07 juin 2001
par Ghost Dog




Quand la nature reprend ses droits.

Laputa offre un vrai moment de détente avec tous les bons ingrédients. Au départ, on a les beaux dessins et une intrigue plutôt guillerette, malgré le fait que Sheeta soit poursuivit. Les premières scènes, surtout avec les trains, sont plutôt drôles. Par la suite on tombe un peu dans le mystère de la cité perdue et sur la fin on s'oriente vers le psychologique et les dilemnes des décisions importantes. En fait, on se retrouve presque sur un scénario d'Indiana Jones, à ceci prêt que les personnages principaux sont des enfants.

Quant à la qualité du dessin, elle est très bonne, même si les production ultérieures de Ghibli lui sont encore supérieure (mais c'est normal...). Et la musique... c'est un enchantement.



04 décembre 2001
par ==^..^==




Encore un excellent film du studio Ghibli, drôle et rythmé

Laputa possède toutes les qualités d'un Ghibli : animation sans faille (surtout pour un film aussi vieux !!!), humour très présent, histoire mignonne à croquer, personnages multiples et très différents, excellente musique. On ne change pas une recette qui gagne. On retrouve la touche écologique souvent présente, la passion pour les machines volantes, et bien sûr des points communs avec d'autres films du studio : personnages quasi identiques, style de dessin.



03 février 2001
par François


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